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Pisé enduit ciment Article de blog

Murs en pisé, Enduit ciment = danger

Murs en pisé,
Enduit ciment = danger

Pisé enduit ciment

Le pisé est un matériau de construction ancien, prisé pour sa durabilité et ses propriétés écologiques. Cependant, même dans les régions où il a été très utilisé depuis longtemps, la méconnaissance de ses caractéristiques peut amener à des désordres. 

Par exemple, la présence d’eau dans un mur en pisé peut gravement l’endommager et compromettre son intégrité structurelle. 

Cet article explore les dangers de l’humidité pour les maisons en pisé et offre des conseils pratiques pour les propriétaires afin de protéger leurs bâtiments.

I. Comportement du pisé à l’eau

Le pisé possède une capacité hygroscopique élevée, ce qui lui permet d’absorber et d’évacuer l’humidité efficacement. 

Cette propriété, appelée perspiration insensible, dépend de la porosité du matériau. Les murs en pisé peuvent gérer l’humidité, à condition que les parois puissent évaporer l’excès d’eau. 

Pour cela, il est crucial de choisir des traitements de surface adaptés qui permettent cette évaporation.

II. Problèmes d'humidité et leurs causes

Comme le dit l’adage “Bon chapeau, bonnes bottes”, il faut protéger les murs en pisé de l’eau, qu’elle vienne du ciel ou du sol !

Bon chapeau bonnes bottes

Photos prises sur la commune de Jaillans (26300)

Remontées capillaires

Les remontées capillaires se produisent lorsque l’humidité du sol remonte dans les murs par capillarité. 

Un soubassement adéquat, composé de matériaux non capillaires ou surmonté d’une barrière capillaire, est essentiel pour protéger le pisé. Ce soubassement doit permettre l’évaporation naturelle de l’humidité.

Eau sur les surfaces verticales

Le rejaillissement et le ruissellement peuvent apporter de l’eau aux murs, causant érosion et accumulation d’humidité. Des systèmes de protection tels que des plinthes, bavettes, ou soubassements sont nécessaires pour éviter ces problèmes, surtout en cas de lavage des sols ou de fortes pluies.

Arrosage direct

Un arrosage occasionnel ne pose pas de problème pour le pisé, mais un arrosage fréquent est nocif, le mur doit avoir le temps de sécher. Les couvertures doivent évacuer l’eau loin du mur, et il est préférable d’éviter les irrégularités de surface pour prévenir la stagnation de l’eau.

Gel

Le gel de l’eau à l’intérieur des murs en pisé provoque une perte de cohésion et des gonflements. Il est donc d’autant plus important de protéger le pisé de l’eau dans les régions sujettes au gel.

III. Dangers des enduits et isolants non respirants

Lorsqu’un enduit non respirant (enduit ciment par exemple) est appliqué, le mur ne pourra pas évacuer l’humidité des remontées capillaires. Le surplus d’humidité délite alors le pisé derrière l’enduit qui, lui, reste en place, cachant le phénomène, ce qui peut retarder le diagnostic. 

Enduit chaux pisé

Photos prises sur la commune de Jaillans (26300)

Si en plus, dans le cadre d’une rénovation, un isolant non respirant est posé en intérieur, le mur ne pourra plus respirer ni d’un côté ni de l’autre. 

Les matériaux contre-indiqués pour le pisé :

– Les isolants de synthèse (polystyrène, polyuréthane)

– Les isolants minéraux (laine de verre, laine de roche)

– Les enduits étanches (RPE, ciment)

– Les finitions intérieures étanches (papiers peints plastifiés)

IV. Bonnes pratiques pour la préservation des murs en pisé

Pour laisser la terre respirer, il est primordial d’utiliser des matériaux perspirants

L’enduit extérieur peut être à base de chaux, il peut également ne pas y avoir d’enduit du tout. En tout cas, d’autant plus si une isolation par l’intérieur est prévue, il est préférable de déposer les enduits ciments, surtout en pieds de mur pour limiter les dégâts liés à l’eau.

 

Isolants adaptés au pisé : 

– laine de bois,

– laine de chanvre,

– métisse,

– ouate de cellulose,

– paille,

– …

Conclusion

En résumé, bien que le pisé soit un matériau de construction robuste et écologique, il nécessite une gestion attentive de l’humidité pour rester en bon état. La conception d’un projet de rénovation sur un bâti en pisé nécessite l’appui de professionnels expérimentés avec ce matériau.  

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Hébergement touristique Chambéry Article de blog

Chambres d’hôtes, gîtes, auberge : hébergement touristique ou ERP…

Chambres d’hôtes, gîtes, auberge : hébergement touristique ou ERP ?

Hébergement touristique Chambéry

Vous souhaitez développer un revenu complémentaire en vous lançant dans l’hébergement de touristes ? 

Lorsqu’on envisage de créer un hébergement touristique, il est essentiel de bien comprendre les différentes options disponibles, chacune ayant ses propres caractéristiques, obligations et avantages. Les principaux types d’hébergement incluent les chambres d’hôtes, les meublés de tourisme, et les habitations légères de loisir (HLL). 

Cet article explore ces options, détaille les obligations associées à chacune, et explique la frontière entre un hébergement standard et un établissement recevant du public (ERP), avec les contraintes supplémentaires que cela implique.

I. Les Chambres d'Hôtes

Les chambres d’hôtes sont des chambres meublées situées chez l’habitant, destinées à accueillir des touristes pour une ou plusieurs nuitées.

Obligations et Contraintes :

  • Présence du Propriétaire : Le propriétaire doit être présent sur les lieux et accueillir les clients.
  • Services Inclus : La location inclut la nuitée, la fourniture du linge de maison et le petit-déjeuner.
  • Réglementation : Doit respecter les normes d’hygiène et de sécurité compris dans le code de la construction et de l’habitation et dans le règlement sanitaire du département.
  • Classement : Pas de classement officiel mais il existe des labels qui proposent un classement en “épis” ou en “clés”.

Avantages :

  • Interaction personnelle avec les clients.
  • Moins de formalités administratives par rapport aux structures plus grandes.

II. Les Meublés de Tourisme ou Gîtes

Les meublés de tourisme sont des logements meublés mis en location pour une clientèle de passage, sans que le propriétaire soit présent.

Obligations et Contraintes :

  • Indépendance : Le logement est totalement indépendant.
  • Classement : Peut être classé selon un système d’étoiles officiel (Arrêté du 2 août 2010).
  • Déclaration : Doit être déclaré en mairie et respecter certaines obligations fiscales.

Avantages :

  • Flexibilité pour les séjours de courte ou longue durée.
  • Potentiel de classement en étoiles pour attirer une clientèle spécifique.

III. Les Habitations Légères de Loisir (HLL)

Les HLL sont des constructions légères, démontables ou transportables, destinées à une occupation temporaire ou saisonnière. On les retrouve souvent dans les hébergements touristiques dits “insolites”, comme des cabanes, des roulottes ou des yourtes.

Obligations et Contraintes :

  • Structure : Doit être légère et mobile, souvent située dans des zones de loisirs.
  • Réglementation : Soumise à des normes spécifiques de construction et de sécurité.

Avantages :

  • Flexibilité et mobilité.
  • Idéales pour les sites touristiques saisonniers.

IV. La Limite Entre Hébergement Touristique et ERP

La distinction entre un hébergement touristique standard et un ERP (établissement recevant du public) dépend principalement de la capacité d’accueil et des services proposés. 

Pour ne pas être considéré comme un ERP, l’établissement est limité à 5 chambres et à 15 personnes maximum (Au-delà, l’exploitant de la chambre d’hôte doit se conformer à la réglementation des hôtels et des établissements recevant du public).

Requalification en ERP :

  • Capacité : Si l’hébergement dépasse 15 personnes ou 5 chambres, il est soumis aux normes des ERP.
  • Activités : Ajouter des services comme un restaurant ou organiser des événements (mariages, réceptions) peut requalifier l’hébergement en ERP.
  • Réglementation ERP : Doit respecter des normes strictes en matière de sécurité incendie et d’accessibilité.

Contraintes en devenant un ERP :

  • Sécurité Incendie : Installation de systèmes de sécurité spécifiques, nombre de sorties de secours minimums requis, contraintes spatiales liées à l’évacuation du public.
  • Accessibilité : Adaptation des installations pour les personnes handicapées, contraintes spatiales liées à l’accessibilité.
  • Responsabilité Légale : Que le bâtiment soit déclaré en ERP ou non, en cas de non-conformité, l’exploitant peut être tenu pénalement responsable en cas d’accident.

Conclusion

Choisir le type d’hébergement touristique à créer implique de comprendre les spécificités et les obligations de chaque option. 

Que vous optiez pour une chambre d’hôtes, un meublé de tourisme ou une habitation légère de loisir, il est crucial de respecter les réglementations en vigueur. Si votre projet dépasse certaines limites en termes de capacité ou de services, vous devrez vous conformer aux normes des ERP, avec toutes les contraintes que cela implique. 

Pour vous assurer que votre projet soit conforme et bien pensé, envisagez de faire appel à un architecte qui pourra vous accompagner et accélérer le processus de mise en œuvre.

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Location meublée Article de blog

Location meublée : bien agencer son appartement

Location meublée : bien agencer son appartement

Location meublée

Lorsqu’il s’agit d’attirer des locataires dans son appartement, l’aménagement joue un rôle crucial. Voici un guide des différentes pistes pour rendre votre appartement plus agréable et donner envie aux locataires.

I. Optimisation de l'Aménagement

En tant qu’architecte, la première chose que je regarde dans un appartement, c’est si l’aménagement intérieur peut être optimisé.

Avec un bon aménagement, même un petit appartement peut être très confortable.

Ça peut parfois passer par l’abattement d’une cloison, l’inversion de la cuisine et de la salle de bain, la création d’une verrière, la création d’une mezzanine… Tout dépend de la disposition initiale ! 

II. Modifications d'Architecture d'Intérieur

Pour des budgets plus restreints, il est possible d’améliorer l’appartement sans casser de cloisons. 

Cela peut aller de refaire la peinture à la rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bain, en fonction de ce qui fera le plus d’effet. 

Chaque transformation contribue à moderniser l’appartement et à séduire les locataires potentiels.

III. Luminosité et Sens de l'Espace

Pour créer une ambiance lumineuse et agrandir visuellement l’espace, je vous recommande d’utiliser plutôt des couleurs claires et des tons neutres. 

Pour donner un peu de peps, vous pouvez jouer sur des éléments de déco plus colorés (des coussins ou des rideaux par exemple) qui pourront facilement être mis de côté par le locataire si ce n’est pas à son goût.

Pour un appartement plus lumineux, travaillez aussi sur différentes sources d’éclairage : il peut y en avoir une principale par pièce et des secondaires avec une lumière plus chaude pour un éclairage d’ambiance. 

Vous pouvez aussi mettre des miroirs : ils aident pour la luminosité et donnent une perception plus grande de l’espace.

IV. Rangements sur Mesure

Avoir de nombreux rangements est une caractéristique très recherchée par les locataires. 

Une chambre avec un dressing encastré évite qu’un meuble réduise la perception d’espace dans la pièce. Une bibliothèque sur mesure dans le salon donne tout de suite une meilleure impression.

Les rangements bien pensés sont un élément clé pour faciliter la vie quotidienne des locataires. Opter pour des solutions sur mesure permet d’optimiser chaque centimètre carré, ajoutant ainsi de la valeur à l’appartement et satisfaisant les besoins des résidents.

Bon à savoir :

Si vous choisissez de louer votre appartement meublé, il existe une liste des meubles et équipements à retrouver au minimum :

– Literie avec couette ou couverture
– Volets ou rideaux dans les chambres
– Plaques de cuisson
– Four ou four à micro-onde
– Réfrigérateur
– Congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur
– Vaisselle (suffisamment pour prendre les repas)
– Ustensiles de cuisine
– Table
– Sièges
– Étagères de rangement
– Luminaires
– Aspirateur et/ou balai et serpillière.

Conclusion

En résumé, je dirais que si vous souhaitez investir dans votre appartement, il peut être intéressant de repenser l’aménagement global, de refaire la cuisine ou la salle de bain. 

Si vous souhaitez lui donner un plus haut standing, des meubles sur mesures feront grande impression. Et si vous souhaitez y mettre moins d’argent, une peinture bien choisie avec quelques touches de déco peuvent déjà améliorer l’impression des locataires à la visite.

Si vous hésitez sur la quantité de travaux à faire ou si vous vous demandez si l’appartement serait mieux en l’aménageant autrement, vous pouvez me demander une visite conseil.  Je viendrai vous voir, vous ferai des suggestions et pourrait vous donner un ordre d’idée du budget nécessaire !

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Construire dans son jardin Article de blog

Construire dans son jardin : une solution résiliente et…

Construire dans son jardin :
Une solution résiliente et durable

Construire dans son jardin

Aujourd’hui, je veux vous parler d’une idée qui m’intéresse beaucoup ces derniers temps : le “build in my back yard”. C’est une approche qui consiste à construire ou faire des extensions dans des zones déjà urbanisées, plutôt que de créer de nouvelles constructions dans des zones vierges ou naturelles. 

Ça vous dit quelque chose ?

Les avantages de construire dans son jardin

Imaginez un peu : vous avez un bout de terrain ou un jardin que vous n’utilisez pas et vous vous demandez quoi en faire. 

Et si je vous disais que vous pourriez utiliser cet espace pour agrandir votre maison, construire un nouvel appartement à louer, ou même aménager un petit espace de coworking pour travailler tranquillement ? 

C’est ça, le “build in my backyard”. C’est une bonne manière d’utiliser efficacement l’espace que vous avez déjà, tout en contribuant à la densification douce de la ville et en préservant les terres agricoles et naturelles.

Plusieurs initiatives existent dans ce sens. Pour n’en citer que deux, vous pouvez aller voir l’entreprise Villes Vivantes, qui a décliné le concept en l’appelant BIMBY pour “beauty in my back yard” (cliquez sur le lien pour voir la page), et aussi l’entreprise Iudo, dont j’avais vu il y a un moment déjà l’exposition “Transformations pavillonnaires” au Pavillon de l’Arsenal à Paris.

Ce qui est intéressant avec notamment ces deux exemples, c’est de montrer que la densification douce ne veut pas seulement dire “faire une extension d’une maison” mais ça peut aussi bien être “transformer une maison en petit immeuble”, “créer une maison supplémentaire à louer”, “anticiper sa retraite et prévoir un revenu complémentaire”…

Emma Saintonge Pavillon de l'arsenal

Exemple de projet que ça donne : Une extension et surélévation de maison à Arcueil, par Emma Saintonge (Allez voir le projet sur son site ici)

Les impacts environnementaux et la durabilité

Maintenant, parlons un peu d’environnement. En construisant dans votre propre jardin, vous réduisez la pression sur les terres vierges et vous limitez l’empreinte écologique de votre projet : vous créez de la capacité de logement supplémentaire sans étalement urbain !

Vous contribuez à l’attractivité de votre ville en permettant à des familles de s’y installer, ou en permettant le maintien à domicile des personnes âgées.

Et puis, être plus proche des services et des transports en commun réduit aussi l’empreinte carbone en limitant les déplacements en voiture.

À l’heure du ZAN (Zéro Artificialisation Nette), ça me parait des avantages essentiels !

Erwan Bonduelle Agrandissement

Autre exemple de projet que ça donne : Réaménagement d’une maison pour créer 2 appartements en plus aux Lilas, par Erwan Bonduelle (Allez voir le projet sur son site ici).

Les défis à relever

Évidemment, tout n’est pas rose. Il y a des défis à relever, de la définition claire du programme à l’intégration du projet dans le cadre règlementaire. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des solutions. Par exemple, faire appel à un architecte peut vous aider à comprendre les règles qui s’appliquent à votre terrain et à concevoir un projet qui répond à vos besoins.

Pour conclure, le “build in my backyard” n’est pas seulement une stratégie immobilière et patrimoniale, c’est aussi une solution résiliente et durable pour construire l’avenir de nos villes. 

En utilisant efficacement l’espace que nous avons déjà, en conjuguant respect de l’identité du quartier et densification, adapter le tissu pavillonnaire permet aux propriétaires retraités d’envisager un avenir serein dans leur maison tout en permettant à des familles d’accéder à un logement en ville.

Alors, prêts à construire dans votre jardin ?

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Architecte intérieur extérieur Article de blog

Architecte … d’intérieur ou d’extérieur ?

Architecte ...
D'intérieur ou d'extérieur ?

Architecte intérieur extérieur

Quand je dis que je suis architecte, on me demande souvent si je suis architecte d’intérieur ou d’extérieur. J’ai tendance à répondre “architecte tout court”, mais en réalité, je suis “architecte DE HMONP”.

Avouez que dit comme ça, c’est un peu moins parlant… mais être architecte “tout court” ne se limite pas à l’extérieur, au contraire !

Voyons ensemble les nuances.

Qu’est ce qu’un architecte DE HMONP ?

Après cinq années d’études dans une École Nationale Supérieure d’Architecture française, on obtient le titre d’Architecte DE, soit “Diplômé d’état”. Avec une année supplémentaire, on devient Architecte DE HMONP signifiant “Diplômé d’État et Habilité à la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre”.

Le titre d’”architecte” est protégé : seules les personnes inscrites à l’ordre des architectes (et assurées) ont le droit de le porter.

Un architecte HMONP peut s’inscrire à l’Ordre des Architectes pour porter le titre. Cela implique alors qu’il respecte le code de déontologie, qu’il est solidement assuré et qu’il a l’obligation de se former en continu.

Quelle différence entre un architecte DE HMONP et architecte DPLG ?

Passons au mystérieux DPLG. C’est l’acronyme de “diplômé par le gouvernement”.

En termes simples, c’est équivalent à un architecte DE HMONP. Le sigle a évolué suite à une réforme universitaire en 2007, mais concrètement, cela n’a aucune incidence pour vous, cher client, ou pour le professionnel qui élabore les plans.

Quelle différence avec un architecte d’intérieur ?

Les architectes DPLG ou HMONP sont aussi architectes d’intérieur.

Leur domaine d’expertise est plus large, ils peuvent tout autant faire des projets d’aménagement intérieur, dessiner des meubles sur mesure, que dessiner un bâtiment de logements complets, un hôtel ou un bâtiment de bureaux par exemple.

Les architectes d’intérieur, en revanche, peuvent faire des projets d’aménagement intérieur, mais ne s’aventurent pas dans la construction de bâtiments complets, ni ne peuvent signer un permis de construire lorsqu’un architecte est nécessaire. Ils ne peuvent pas être inscrits à l’Ordre des Architectes.

En conclusion,

Le choix entre un architecte DE HMONP, un architecte DPLG, ou un architecte d’intérieur dépend de la nature de votre projet.

Les architectes DE HMONP et DPLG offrent une expertise complète, englobant à la fois la conception intérieure et la réalisation des bâtiments, tandis que les architectes d’intérieur se limitent à l’aménagement intérieur.

Lors de votre sélection, évaluez soigneusement l’envergure de votre projet et assurez-vous que l’architecte choisi possède les compétences adaptées à vos besoins spécifiques. 

Que vous préfériez la polyvalence des architectes DE HMONP et DPLG ou la spécialisation des architectes d’intérieur, l’essentiel est de collaborer avec un professionnel dont l’expertise correspond à vos besoins.

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Plan local d'urbanisme Article de blog

Plan Local d’Urbanisme : Quelles règles pour votre terrain…

Plan Local d’Urbanisme :
Quelles règles pour votre terrain ?

Le PLU, pour Plan Local d’Urbanisme, est un document de planification d’urbanisme à l’échelle communale. Il peut également être à l’échelle inter-communale et sera alors appelé “PLUi” pour “Plan Local d’Urbanisme Inter-communal”.

Un PLU est composé de plusieurs documents qui montrent les volontés d’évolution d’aménagement urbain de la commune, la réglementation à respecter pour construire selon différentes zones (Urbaines, Agricoles, Naturelles …), les risques qui peuvent être présents sur le territoire, etc.

Lorsqu’une commune n’est pas couverte par un PLU, c’est le RNU (Règlement National d’Urbanisme) qui s’applique.

Comment obtenir le PLU d’une commune ?

Le PLU d’une commune peut en général être trouvé sur le site de la commune ou par le biais du site geoportail-urbanisme.gouv.fr.

Si vous ne trouvez pas les informations, vous pouvez les demander au service urbanisme de la commune en question ou vous faire aider par un architecte.

Comment lire un PLU ?

Un PLU (ou PLUi) est constitué de différents éléments :

  • Rapport de présentation
  • Projet d’aménagement et de développement durable (PADD)
  • Orientations d’aménagement et de programmation (OAP)
  • Plan de zonage et documents graphiques
  • Règlement (dispositions générales et spécifiques à chaque zone)
  • Annexes (Servitudes d’utilité publiques, Plan de prévention des risques, Droit de préemption urbain, plan des réseaux d’eau et d’assainissement, etc.)

Les règles qui régissent vos droits à construire se situent principalement dans la partie “Règlement” (attention, d’autres règles des annexes seront aussi à appliquer selon votre cas et votre situation).

Le règlement du PLU est constitué d’une partie “dispositions communes”, puis des dispositions applicables à chaque zone présente sur la commune.

La répartition des articles au sein de ces zones peut varier selon les communes, mais on retrouve généralement les mêmes sujets.

 

En voici deux exemples :

Les articles du PLU de Paris sont classés comme suit :

Art. 1 – Occupations et utilisations du sol interdites

Art. 2 – Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières

Art. 3 – Conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et conditions d’accès aux voies ouvertes au public

Art. 4 – Conditions de desserte des terrains par les réseaux

Art. 5 – Superficie minimale des terrains constructibles

Art. 6 – Implantation des constructions par rapport aux voies

Art. 7 – Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

Art. 8 – Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur un même terrain

Art. 9 – Empreinte au sol des constructions

Art.10 – Hauteur maximale des constructions

Art. 11 – Aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords, protection des immeubles et éléments de paysage

Art. 12 – Obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement

Art. 13 – Espaces libres et plantations, végétalisation du bâti

Art. 14 – Règles de densité

Art. 15 – Performances énergétiques et environnementales

Les articles du PLUi du Grand Chambéry sont classés comme suit :

Art. 1 – Destinations et sous destinations interdites et autorisées sous condition

Art. 2 – Interdiction et limitation de certains usages, affectations des sols et types d’activités

Art. 3 – Mixité fonctionnelle et sociale

Art. 4 – Volumétrie et implantation des constructions

Art. 5 – Qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale

Art. 6 – Traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords des constructions

Art. 7 – Stationnement

Art. 8 – Desserte par les voies publiques ou privées

Art. 9 – Desserte par les réseaux

 

Pour être sûr de bien interpréter un article, il est utile de se référer aux définitions (que l’on peut en général retrouver au début du règlement). En effet, la notion de “Hauteur” d’un bâtiment, par exemple, peut varier d’une commune à l’autre (le point bas peut être le sol avant ou après travaux, le point haut peut être l’égout ou le faitage).

Comment savoir quelles règles du PLU s’appliquent à mon terrain ?

Le premier réflexe, pour savoir quelles règles s’appliquent, est de regarder le “plan de zonage”.

Vous pouvez parfois le trouver dans un dossier regroupant les “documents graphiques”. Le plan de zonage montre l’ensemble de la commune et délimite des zones selon leur affectation et leur densité de construction.

Zonage PLUi Chambéry
Extrait du plan de zonage de Chambéry

Une fois que vous avez ouvert le plan de zonage, repérez votre terrain et identifiez dans quelle zone il se situe.

Armés du nom de la zone (ça peut être des lettres, comme UD ou UDb, ou il peut aussi y avoir des chiffres), ouvrez le “Règlement” du PLU.

Dans le règlement, se référer aux dispositions communes (qui s’appliquent à toutes les zones) et aux dispositions de la zone de votre terrain (dispositions liées à la spécificité de votre zone).

Les articles qui risquent le plus de contraindre votre projet sont ceux concernant le volume de construction (hauteur maximale, retraits, implantation au sol, espace libre), la qualité architecturale (possibilité de mettre tel ou tel matériau en façade ou toiture par exemple) et les obligations de stationnement.

Bon à savoir : Les PLU évoluent régulièrement, attention à bien regarder celui qui est effectif au moment de votre projet.

En conclusion,

J’espère que cet article vous aidera à mieux vous y retrouver dans la lecture du PLU.

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’un architecte pour vous guider, vous pouvez me contacter en écrivant à : contact@lanthelme-architecture.com

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Permis de construire architecte Article de blog

Permis de construire : Pour qui et dans quel…

Permis de construire :
Pour qui & dans quel cas ?

Permis de construire architecte

Le permis de construire est un passage incontournable pour donner vie à votre projet. Délivré par la mairie, il ouvre les portes à la réalisation de la maison de vos rêves. Cependant, face à la diversité des projets et des règles d’urbanisme, il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver.

Dans cet article, nous démystifions le permis de construire, vous indiquant dans quels cas il est nécessaire, de quels éléments vous avez besoin pour constituer votre dossier et comment faire appel à un architecte vous fera gagner en temps et en qualité de vie.

Permis de construire ou déclaration préalable ?

Le permis de construire, délivré par la mairie, est une autorisation indispensable avant d’entreprendre la construction d’un bâtiment ou certains travaux sur une construction existante.

Pour des particuliers et selon vos souhaits de projets, vous pourriez avoir besoin soit d’un permis de construire, soit d’une déclaration préalable : mais alors, comment savoir quelle demande déposer en mairie ?

Les travaux qui nécessitent une DP (Déclaration préalable)

  • Construction d’une maison de moins de 20m²
  • Agrandissement compris entre 5 et 40m² (hors secteur protégé)
  • Agrandissement inférieur ou égal à 20m² en secteur protégé
  • Modification de l’aspect extérieur du bâtiment (création ou modification de fenêtres, de façade, de toiture, etc)
  • Changement de destination
  • Construction d’une piscine de moins de 10m² en secteur protégé, ou de plus de 10m² hors secteur protégé (avec abri jusqu’à 1m80 de haut)
  • Ajout d’un abri sur une piscine existante (de plus de 1m80 de haut)
  • Construction d’une terrasse surélevée de moins de 40m² (hors secteur protégé). En secteur protégé, elle est nécessaire même pour une terrasse de plain-pied
  • Installation d’une serre d’une surface comprise entre 5m² et 2 000 m² (hors secteur protégé sur un terrain de maison individuelle), en secteur protégé la DP est nécessaire même en dessous de 5m²

Les travaux qui nécessitent un PC (Permis de Construire)

  • Construction d’une maison de plus de 20m²
  • Agrandissement de plus de 40m² (hors secteur protégé)
  • Agrandissement de plus de 20m² en secteur protégé
  • Modification de l’aspect extérieur du bâtiment ET changement de destination
  • Changement de destination ET modification de la structure porteuse
  • Construction d’une piscine de plus de 10m² avec abri de plus de 1m80 de haut, ou une piscine de plus de 100m²
  • Construction d’une terrasse surélevée de plus de 40m²

Nota : Une véranda, un garage accolé à une maison, un abri de jardin, ou une cave avec une hauteur sous plafond de plus de 1m80 constituent de la surface de plancher. Ces cas sont équivalents à un agrandissement. L’autorisation nécessaire dépendra donc de la surface créée.

Selon le type de travaux que vous souhaitez entreprendre ou si vous êtes dans un secteur protégé ou non, le dossier nécessaire ne sera pas le même. Pour déterminer si votre projet se situe dans un secteur protégé, commencez par consulter votre mairie.

Il existe beaucoup de situations particulières et c’est parfois un peu difficile de s’y retrouver. Pour être sûr de ne pas vous tromper sur l’autorisation d’urbanisme dont vous avez besoin, je vous conseille de vous référer à ce site qui vous guidera selon votre cas : Vérifiez si vos travaux sont concernés par un permis de construire.

Un permis de construire : quelles pièces fournir ?

La liste des documents à fournir pour une demande de permis de construire est définie dans un formulaire “cerfa”. Cette liste est exhaustive, toutes les pièces qui peuvent vous être demandé figurent dessus.

Vous pouvez retrouver le formulaire pour une maison individuelle ici : Demande de permis de construire pour une maison individuelle et/ou ses annexes (PCMI)

Votre dossier devra comprendre ce formulaire rempli et des documents à fournir.

 

Pour tous les projets, vous devez fournir les documents suivants :

  • Plan de situation du terrain. Vous pouvez l’obtenir sur le site internet Géoportail (Permet de localiser un terrain à l’intérieur de la commune pour savoir quelles règles d’urbanisme s’appliquent dans la zone où est situé un projet de construction).
  • Plan de masse (Représentation graphique du volume d’une construction (longueur, largeur et hauteur) et du terrain d’implantation).
  • Plan en coupe (Précise l’implantation d’une construction par rapport au profil du terrain). Lorsque les travaux ont pour effet de modifier le profil du terrain, le plan fait apparaître l’état initial et l’état futur).
  • Notice présentant le terrain, ses abords et le projet (implantation, accès, stationnement, aménagements prévus, matériaux et couleurs des constructions, plantations)
  • Plan des façades et des toitures.
  • Document graphique (photomontage par exemple) pour apprécier le projet par rapport aux autres constructions avoisinantes et aux paysages.
  • Photographie originale pour situer le terrain dans son environnement proche.
  • Photographie originale pour situer le terrain dans son environnement lointain.

D’autres pièces vous sont demandées en fonction de la nature de votre projet. Vous les trouverez listées dans le formulaire dans la partie “Bordereau de dépôt des pièces jointes”.

 

Une fois que votre dossier est complet, vous devez vous renseigner auprès de votre mairie pour savoir comment le lui transmettre. Selon les communes, vous pouvez parfois déposer votre dossier en ligne ou les envoyer à une adresse mail dédiée. Renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre mairie ou sur leur site internet.

Lorsque vous avez remis votre dossier, demandez bien un récépissé. Il peut s’agir d’un simple email qui accuse réception de votre demande, mais il doit contenir le numéro d’enregistrement de votre dossier et les informations vous permettant de connaître la date à partir de laquelle les travaux pourront commencer. Il précise que, dans un délai d’un mois à compter du dépôt du dossier, la mairie peut vous notifier un délai différent pour commencer vos travaux. Elle a également un mois pour vous signaler que votre dossier est incomplet.

Pourquoi un architecte pour mon permis de construire ?

Quelle que soit votre situation, si votre projet nécessite un permis de construire et dépasse les 150m², l’intervention d’un architecte est requise.

Cela ne vous empêche pas de consulter un professionnel pour des projets de moindre envergure. L’architecte s’occupera à votre place de la demande d’urbanisme et vous apportera bien des avantages :

Conception Personnalisée

Votre projet de construction est unique, tout comme votre mode de vie et vos préférences. En tant qu’architecte, ma première mission est de vous écouter attentivement.

À partir de vos besoins, goûts, et de l’évolution possible de votre famille, je vous aide à définir votre projet. Aucun modèle standardisé n’est imposé, car votre logement sera le reflet de votre personnalité.

Mon objectif est de créer un espace qui vous ressemble, en optimisant judicieusement les surfaces et en organisant les volumes intérieurs selon vos souhaits.

Sur-Mesure et Accessibilité Financière

Mon rôle ne se limite pas à la conception, il s’étend également à la gestion de votre budget. La valeur ajoutée que j’apporte réside dans la personnalisation de votre projet, tout en veillant à ce qu’il reste compatible avec vos moyens financiers. Je serai votre avocat auprès des entreprises et je m’engage à obtenir une réalisation de qualité dans les meilleures conditions de prix. Le sur-mesure, c’est aussi une approche financière adaptée à vos possibilités.

Accompagnement Administratif

Les démarches administratives peuvent être complexes. En tant qu’architecte, je constitue et dépose, en votre nom, le dossier de demande de permis de construire. Mon objectif est d’accélérer les délais d’obtention en fournissant rapidement les renseignements nécessaires. Vous pouvez ainsi envisager le début de votre chantier dans les meilleurs délais.

Conception Écologique et Harmonie avec l'Environnement

Votre maison ne va pas seulement vous plaire, elle va également s’intégrer harmonieusement à son environnement. En tant qu’architecte, je prends en compte des aspects tels que l’orientation, l’architecture, les matériaux de construction, et les techniques de construction écologique et de réduction des dépenses énergétiques. Mon objectif est de limiter au maximum votre future consommation d’énergie et les frais d’entretien, tout en assurant une intégration respectueuse dans le paysage environnant.

Pour conclure

Faire appel à un architecte pour votre permis de construire va bien au-delà de la simple formalité administrative. C’est choisir une approche sur-mesure, une gestion financière avisée, et une conception respectueuse de l’environnement.

Faire de votre projet une réalité, tout en répondant à vos besoins et aspirations, est ma priorité.

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Comment choisir son architecte Article de blog

6 conseils pour choisir son architecte

6 conseils pour
choisir son architecte

Comment choisir son architecte

Avant de vous lancer dans la réalisation d’un projet, que ce soit de la rénovation, de la construction neuve ou une extension / surélévation, je vous recommande fortement de vous faire accompagner par un architecte.

Oui, je sais, c’est facile à dire quand c’est mon métier… mais justement, je sais à quel point certaines étapes d’un projet sont délicates et je vous souhaite de tout cœur d’avoir à vos côtés quelqu’un en qui vous avez confiance pour ces moments-là.

Bien, maintenant que c’est dit, comment choisir son architecte en qui avoir confiance ?

Vous pouvez commencer par sélectionner plusieurs candidats, puis, je vous suggère de les comparer selon ces 6 différents critères :

  • La fiabilité
  • Le ressenti
  • La proximité
  • L’expérience
  • La disponibilité
  • Le prix

Personnellement, je vous conseille d’accorder de l’importance aux critères dans cet ordre-là. Si vous commencez à choisir par le prix, vous risquez de vous retrouver avec un architecte qui n’en est pas un (non inscrit à l’ordre) ou avec qui la communication est impossible. Votre projet vous paraitra beaucoup plus simple si vous êtes dans une relation de confiance avec votre architecte.

Je vous parle un peu plus en détail de chacun de ces critères :

1 - Repérer si un architecte est fiable

Comment repérer si un architecte est fiable ?
  • Il est inscrit à l’ordre des architectes (donc on peut le trouver référencé sur la carte Architectes pour tous et dans le tableau de l’ordre).
  • Il est assuré, vous pouvez lui demander à quelle compagnie d’assurance et son numéro d’assuré
  • Il vous propose un contrat écrit qui délimite votre collaboration et les responsabilités de chacun.

Bon à savoir : La rédaction du contrat est aussi un moyen pour l’architecte de vous montrer son fonctionnement. Il va y définir clairement les étapes de son travail, le contenu de chaque rendu qu’il vous fera, le prix de chaque étape et à quel moment vous devrez le payer. Avant de signer le contrat, assurez-vous que la méthode vous convient.

2 - Est-ce que l’architecte vous inspire confiance ?

Est-ce que l’architecte vous a proposé une visite conseil pour venir vous écouter et comprendre votre projet ?

Est-ce qu’il vous a expliqué sa méthode ? Les étapes de votre collaboration ?

Est-ce que vous appréciez de discuter avec lui de votre projet ? Est-il enthousiaste, vous pousse-t-il dans vos réflexions ?

La collaboration avec un architecte peut durer plusieurs mois selon votre projet. Il est donc important que le feeling passe et que vous vous sentiez en confiance.

3 - Pourquoi la proximité est importante ?

Si l’architecte exerce dans votre région, il aura un réseau d’entreprises adaptées à votre projet.

Il pourra facilement être disponible pour les rendez-vous.

Il sera également plus facile pour lui d’être régulièrement sur votre chantier.

4 - Son expérience est-elle suffisante ?

Et correspond-elle à votre projet ?

Si vous prévoyez de construire une maison, est-ce que l’architecte travaille sur des projets de taille similaire ?

Pour estimer son expérience, vous pouvez vous rendre sur son site internet (s’il en a un), en général, vous pouvez y voir un aperçu de ses anciens projets.

Vous pouvez aussi consulter sa fiche sur Google Maps et voir si d’anciens clients y ont laissé des avis.

5 - L’architecte est-il disponible ?

Si vous souhaitez commencer les études de votre projet rapidement, la disponibilité peut entrer en compte.

En effet, les architectes s’engagent dans des projets qui durent plusieurs mois, leur temps de travail n’est pas extensible et il se peut qu’ils vous proposent de commencer les études avec un certain délai.

Si les critères précédents sont bons et que vous avez le temps, vous pouvez choisir d’attendre que l’architecte soit disponible. Un projet prend du temps, il n’est pas toujours bon signe d’être trop pressé.

6 - Quels tarifs pratique l’architecte ?

Si vous avez encore du mal à départager plusieurs architectes sur la base des critères précédents, alors vous pouvez aussi comparer leurs tarifs.

Vous pouvez commencer par leur demander leur taux horaire, s’ils calculent leurs honoraires au temps passé.

Mais attention, le taux horaire d’un architecte plus expérimenté peut être plus élevé : c’est parce qu’il travaillera surement plus vite !

Bon à savoir : Pour en savoir plus sur le mode de calcul des honoraires, lisez notre article sur le sujet

Pour conclure, je vous dirais que le premier critère est indispensable, le deuxième me parait essentiel et l’ordre et l’importance des quatre autres peuvent être revus selon vos préférences et votre projet. Vous pouvez tout à fait vous sentir plus en confiance avec un architecte plus cher, plus loin de votre projet ou débutant, mais plein d’idées !

Je vous laisse ici quelques liens utiles :

Trouvez un architecte près de chez vous : La carte “architectes pour tous”

Pour savoir si un architecte est inscrit à l’Ordre : Le Tableau de l’Ordre 

Le guide de l’Ordre “Construire avec l’architecte”

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Missionner un architecte : combien cela va-t-il coûter ? Article de blog

Missionner un architecte : combien cela va-t-il coûter ?

Missionner un architecte :
combien cela va-t-il coûter ?

Combien coûte un architecte ?

Vous avez des projets de constructions ou de rénovation en tête, et vous cherchez à concrétiser votre vision d’un espace unique qui vous ressemble ? La collaboration avec un architecte peut être la clé de la réussite.

Quelle est la tarification de ces professionnels ? Comment calculent-ils leurs honoraires ? Cet article explore ces questions cruciales pour vous aider à prendre des décisions éclairées et transformer votre vision en réalité.

Selon les agences, les architectes utilisent principalement deux méthodes pour calculer leurs honoraires :

– Au pourcentage du montant total des travaux

– Sous la forme d’un forfait calculé en fonction de la complexité du projet et du temps que passera l’architecte à vous accompagner.

Dans le cas de cette deuxième option, le prix de la prestation dépendra des services que vous demandez à l’architecte, offrant ainsi la possibilité de personnaliser complètement la mission en fonction de vos besoins.

Le prix au pourcentage

Le calcul des honoraires au pourcentage est une méthode courante dans le domaine de l’architecture, ajustée en fonction du coût total des travaux. Explorons cette approche.

Une méthode peu Représentative de la Charge de Travail

Cette méthode peut être avantageuse pour les projets de grande envergure, offrant une rémunération proportionnelle à l’ampleur des travaux. Cela simplifie grandement le calcul des honoraires, notamment sur des projets complexes.

Cependant, la méthode du pourcentage me paraît parfois peu cohérente. Par exemple, dois-je être payée plus si vous choisissez un carrelage ou une peinture plus chère ? Avec cette méthode, ce serait le cas, alors que cette variation de prix n’est pas représentative d’une différente charge de travail.

Exemple de Calcul d'Honoraires au pourcentage

Prenons un exemple concret pour illustrer la tarification au pourcentage.

Imaginons un projet de construction dont le montant des travaux s’élève à 200,000€ HT. Pour cet exemple, nous allons utiliser un guide de rémunération qui a été publié par la Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques (MIQCP) à l’intention des maîtres d’ouvrages publics. En utilisant les taux indiqués dans le guide comme référence, les honoraires de l’architecte s’élèveraient à environ 16% du coût total, soit 32,000€ HT. Ces honoraires seraient ensuite répartis en fonction des phases du projet :

– 55% alloués aux phases d’études : de l’esquisse à la définition précise du projet, incluant les demandes d’urbanisme.

– 45% aux phases de chantier (analyse des devis des entreprises, suivi de chantier et aide à la réception des travaux).

Cela ferait un total de 17 600€ HT pour les phases d’études et de 14 400 € HT les phases de chantier.

Le guide précise également que ce pourcentage dépendra aussi de la complexité du projet, plus le projet est complexe, plus il faudra augmenter le pourcentage.

Le prix au forfait ou au temps passé

Le calcul des honoraires au forfait est une méthode qui s’adapte parfaitement à votre projet. Dans cette approche, le coût de la mission est calculé en fonction du temps que l’architecte consacrera au dossier. Le temps passé (et donc le montant des honoraires) dépend de plusieurs facteurs tels que la complexité du projet, sa taille, les caractéristiques du site ou des bâtiments existants, ainsi que des éléments déjà en possession des clients.

Le temps consacré au projet peut être calculé dès lors que la mission est clairement définie : budget, programme et attentes. C’est pourquoi la mission doit être découpée en plusieurs phases. À l’issue de chacune de ces phases, l’architecte pourra évaluer le temps nécessaire à la réalisation de la phase suivante en fonction de l’évolution et de la complexité du projet.

En découpant la mission en plusieurs phases, on peut ajuster de manière optimale le temps à consacrer à chacune d’entre elles. Une fois le nombre d’heures à consacrer au projet défini, celui-ci est multiplié par le taux horaire de l’architecte.

Pour le taux horaire, le principe de la libre concurrence s’applique : les prix ne sont pas encadrés, c’est à chaque architecte de le définir. Il varie généralement de 70€ à 140€ HT de l’heure (en fonction de la complexité de la tâche à accomplir, de l’expérience de l’architecte, etc.).

La TVA est généralement de 20% (elle peut être abaissée à 5,5% ou 10% dans certains cas en rénovation).

Une Solution Sur-Mesure

Le calcul des honoraires au forfait offre une grande flexibilité, le client paie en fonction du temps consacré à son projet. Par ailleurs, cette méthode permet de définir clairement chaque élément de la mission, ce qui améliore la lisibilité du contrat.

Une méthode adaptée à votre projet ?

Cependant, la tarification au forfait présente quelques inconvénients. 

L’un des principaux défis réside dans la complexité de rédaction d’un devis détaillé en estimant le temps à passer sur chacune des phases du projet. En conséquence, cette méthode est moins adaptée aux projets de grande envergure où la définition précise de chaque phase est plus complexe. De plus, une fois l’ensemble des éléments listés et chiffrés, la mission devient clairement définie. Cela signifie que tout complément de mission devra être facturé en plus et ajouté par avenant au contrat.

Exemple de Calcul d'Honoraires au forfait

À titre d’exemple, voici une estimation du temps à passer pour un projet dont le montant des travaux est d’environ 200 000€ HT. 

Pour la phase d’études, une esquisse nécessiterait approximativement 55 heures, un avant-projet et le permis de construire environ 120 heures ; la préparation au chantier environ 70 heures. En moyenne, 245h de travail sont donc nécessaires à cette première phase.

Pour la phase de chantier, l’assistance à la passation des contrats de travaux serait d’environ 25 heures, le suivi du chantier (pour une durée de 6 mois) nécessiterait environ 155 heures, et l’assistance à la réception serait d’environ 30 heures, totalisant ainsi 210 heures de travail pour cette phase.

Si l’on applique un taux horaire de 70€, cela reviendrait à 17 150€ HT pour la phase d’études et 14 700€ HT pour la phase de chantier. 

Il est important de noter que chaque projet est unique et que ces chiffres sont fournis à titre indicatif. Ils ne représentent pas des tarifs fixes, mais des exemples concrets.

En conclusion, pour une mission complète, la tarification au forfait peut aboutir à un coût similaire à celui de la méthode au pourcentage. Cependant, le principal avantage réside dans la flexibilité offerte, permettant de sélectionner “à la carte” les éléments de missions essentiels à un projet spécifique.

Alors, combien coûte un architecte ?

Dans cet article, nous avons épluché les différentes façons de calculer les honoraires d’un architecte, en mettant en avant deux approches principales : le prix au pourcentage et le prix au forfait / au temps passé. Nous avons pesé le pour et le contre pour vous aider à y voir plus clair.

Gardez à l’esprit que chaque projet est unique et que les coûts varient en fonction de divers facteurs. La clé est la communication avec votre architecte afin de choisir la méthode la plus adaptée à votre projet.

Au-delà des honoraires de l’architecte, d’autres prestataires peuvent être nécessaires à l’exécution du projet tel qu’un géomètre, un bureau d’étude géotechnique pour une étude de sol, un bureau d’études structure, etc. Il est important de prévoir ces coûts dans votre budget global afin d’éviter de mauvaises surprises en cours de route.

Pour en savoir plus sur les services offerts par les architectes et les prestations supplémentaires à prévoir, consultez notre article sur le sujet.

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Faire appel à un architecte : Quelles sont ses missions ? Article de blog

Faire appel à un architecte : Quelles sont ses…

Faire appel à un Architecte :
Quelles Sont Ses Missions ?

Faire appel à un architecte : Quelles sont ses missions ?

Dans cet article, nous allons aborder la variété des missions que peut effectuer un architecte pour vous aider dans votre projet.

La profession d’architecte englobe un vaste champ d’activités, de la création de structures neuves à la rénovation de bâtiments existants, de l’amélioration des performances énergétiques à la conception d’espaces intérieurs et de concepts uniques. Les architectes sont les maîtres d’œuvre qui façonnent notre environnement bâti, apportant des solutions esthétiques, fonctionnelles et durables pour répondre aux besoins variés de leurs clients.

Pour les marchés publics, les missions de l’architecte sont clairement définies par la loi MOP (Maîtrise d’Ouvrage Publique) du 12 juillet 1985. En revanche, sur le marché privé, le client et l’architecte définissent ensemble les besoins en fonction du projet. Découvrons comment cette flexibilité est mise à profit pour s’adapter à vos exigences.

De l'Idée à la Réalisation :
Les missions de Base de l'Architecte

La plupart des projets peuvent se décomposer en une succession d’étapes nécessaires à leur concrétisation, de la première idée à la livraison du chantier.

La Visite-Conseil

La première étape consiste en une rencontre avec l’architecte, une occasion de partager votre vision et vos envies. Lors de cette visite sur le site, l’architecte prête une oreille attentive à vos besoins. Il évalue rapidement la faisabilité de votre projet, vous offrant un aperçu immédiat de la mission.

Saviez-vous que la visite conseil peut être dissociée du reste de la mission, sans engagement contractuel ? Un simple appel suffit pour organiser cette première rencontre.

La Phase d'Études et de Conception

A cette étape, on commence à transformer les rêves en réalités. L’architecte élabore un programme détaillé, réalise les plans, les coupes, les élévations. Il prend en compte chacun de vos besoins tout en s’assurant de rester conforme au budget convenu.

Les Démarches Administratives : Permis de Construire / Déclaration Préalable

L’architecte s’occupe de toutes les formalités administratives, telles que les demandes de permis de construire ou de déclaration préalable. Il gère les échanges avec la mairie et les autres parties prenantes pour s’assurer que le projet respecte les réglementations en vigueur.

La Préparation du Chantier : Définition Détaillée du Projet

Avant le début des travaux, l’architecte prépare un dossier exhaustif destiné aux entreprises. Ce dossier contient toutes les informations nécessaires aux entreprises des différents corps d’état pour chiffrer les travaux avec précision.

Le Chantier

L’architecte vous assiste dans la sélection des entreprises, puis assure la coordination du chantier. Il veille à ce que les entreprises suivent les plans, respectent les délais, et assiste le client lors de la réception du projet.

Conseils et personnalisation :
Les Services Complémentaires de l'Architecte

Selon les projets, l’architecte peut offrir des services supplémentaires qui vont au-delà des missions de base. En voici quelques exemples :

Conseils Avant Achat ou Avant Vente

Vous avez visité une maison et c’est le coup de cœur, mais comment être sur que vous ne passez pas à coté d’un élément important qui remettrait en question votre projet ?

L’architecte peut vous fournir des conseils avisés pour évaluer le potentiel du bien avant de choisir de l’acheter ou non.

Vous souhaitez vendre votre maison plus cher ?

L’architecte peut réaliser une étude d’extension pour montrer aux futurs acquéreurs de votre maison tout son potentiel.

Conseils avant projet

Vous vous demandez si des travaux sont vraiment nécessaires ? Peut-être qu’une simple réorganisation de l’espace résoudrait votre problème.

L’architecte vous aide à définir vos attentes et élabore un programme précis adapté à votre projet.

État des Lieux d'un Bâtiment Existant

Vous envisagez des travaux de rénovation, mais vous souhaitez d’abord évaluer l’état actuel de votre bâtiment ?

L’architecte peut réaliser un état des lieux détaillé d’un bâtiment à valeur patrimoniale pour évaluer son état.

Dessin de Mobilier sur Mesure

Vous aimez votre salon mais c’est le bazar, il vous faut un grand meuble pour tout intégrer et retrouver enfin la sérénité d’une pièce bien rangée ?

L’architecte peut concevoir des éléments spécifiques, tels que du mobilier sur mesure.

Réalisation de maquettes physiques ou virtuelles

Vous avez du mal à vous projeter dans les plans et coupes ?

L’architecte peut modéliser une maquette virtuelle et réaliser des vues de votre intérieur, ou encore construire une maquette physique que vous pourrez regarder sous tous les angles.

Les Coûts à Prévoir en Plus :
Ce que l'Architecte ne Fait Pas

Si vous envisagez un projet de construction ou de rénovation, vous découvrirez qu’en plus des services d’un architecte, il peut être nécessaire de faire appel à d’autres spécialistes. 

Parmi ces experts, vous pourriez avoir besoin de :

Géomètre : Pour effectuer des relevés de terrain ou de constructions existantes.

Bureau d’Étude Géotechnique : Lorsque le projet a un impact sur les fondations ou le sol.

Bureau d’Études Structure : Quand la modification ou la création d’un élément porteur est prévue.

Bureau d’Études Thermique : Lorsque des études thermiques sont requises pour aider à calculer et optimiser les performances énergétiques.

Bureau d’Étude Acoustique : En cas de besoins spécifiques liés à l’insonorisation ou la qualité acoustique d’un espace.

Assurance Dommage Ouvrage : Une assurance indispensable pour couvrir les éventuels dommages pendant la construction.

Huissier : Pour effectuer des constats avant ou pendant les travaux.

Diagnostiqueur : Lorsque des diagnostics avant travaux sont requis (par exemple pour déterminer la présence d’amiante ou de plomb).

Cette liste n’est pas exhaustive, et chaque projet peut avoir des besoins spécifiques. Votre architecte saura vous guider vers les spécialistes complémentaires nécessaires pour mener à bien votre projet.

Pour conclure

Rappelez-vous que l’architecte est là pour vous accompagner, quels que soient vos besoins. 

Que vous envisagiez une mission complète ou que vous ayez des questions spécifiques, nous sommes là pour vous guider. Nos services vont au-delà de la construction, englobant également le conseil, les états des lieux, la conception de mobilier sur mesure, et bien plus encore. 

Nous sommes à votre écoute pour discuter de votre projet, quelle que soit sa taille ou sa complexité. Notre rôle est de vous aider à concrétiser vos idées comme à les affiner.

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